Pour réussir l’épreuve pratique du permis dès le premier passage, il est nécessaire de réaliser une bonne préparation. Voici quelques conseils à suivre afin d’adopter de bons comportements.
L’examen pratique du permis de conduire est difficile à obtenir lors du premier passage. 59 % des candidats seulement le réussissent du premier coup, ce qui signifie qu’environ 1 élève sur 2 échoue et doit le repasser.
C’est une épreuve exigeante et longue (32 minutes, 25 minutes de conduite effective) qui demande de l’énergie et des compétences théoriques et pratiques importantes.
Si une bonne préparation et formation sont essentielles pour réussir, il est certain qu’il faut être prêt et en forme le jour J. Le candidat doit rester concentré sur une durée conséquente et penser à un grand nombre d’éléments : sa conduite, les contrôles visuels directs et indirects, les consignes et/ou conseils de l’inspecteur…
Pour mettre toutes les chances de son côté, voici certains conseils et astuces à suivre pour l’obtenir du premier coup !
Une fois les 20 heures minimums de conduite effectuées, l’attente de la place d’examen peut être longue. La plupart des candidats attendent 2 mois avant d’obtenir une date alors qu’ils se considèrent déjà prêts. Les candidats peuvent ainsi perdre patience et stresser. S’il est normal de ressentir de l’appréhension, le stress reste un des principaux facteurs d’échec. Il est ainsi recommandé de prendre 1 à 2 séances de conduite quelques jours avant la date du passage.
Ces séances préparatoires comportent plusieurs avantages. Elles permettent au candidat de conduire avant l’épreuve pour reprendre les automatismes de conduite, de faire le point avec le moniteur en lui posant des questions et en écoutant ses derniers conseils, de travailler les lacunes et de repérer les parcours possibles de l’épreuve.
Enfin, ces séances permettent de réviser l’installation au poste de conduite, les questions de vérifications intérieures et extérieures et celles relatives aux premiers secours qui sont des éléments qui permettent de gagner 5 points facilement.
L’épreuve pratique est relativement longue et exigeante. Il est donc très rare que les candidats fassent un parcours parfait, sans jamais commettre la moindre erreur. C’est d’ailleurs pour cela qu’il faut 20 points minimum sur les 31 points pour obtenir son permis de conduire (sans erreur éliminatoire). Les compétences sont notées sur 3 points (sauf l’installation qui est notée sur 2 points), et le candidat commettra sûrement des imprécisions et mêmes des erreurs qui lui empêcheront d’avoir tous les points dans tous les domaines.
Si l’examinateur fait une remarque ou si le candidat commet une erreur non éliminatoire, il doit absolument rester concentré pour ne pas répéter les mêmes erreurs et montrer au contraire à l’examinateur qu’il peut se ressaisir.
L’examinateur peut intervenir verbalement pour tester le candidat qui doit montrer qu’il peut prendre en compte ses remarques et les mettre en application.
L’examinateur est là pour évaluer mais aussi pour guider le candidat. Il donne des instructions simples que celui-ci doit suivre.
Avec le stress, il est possible que le candidat comprenne mal les instructions. Ainsi, ce dernier doit demander à l’examinateur de lui répéter sa consigne. Cela n’est pas considéré comme une faute. Il est donc préférable de lui demander de répéter plutôt que de commettre une erreur.
Certes, passer l’examen pratique du permis signifie montrer que l’on peut conduire en toute autonomie mais cela n’empêche pas de faire répéter des instructions si elles ont été mal comprises.
Toutefois, l’épreuve comprend 5 à 10 minutes de trajet en autonomie. Pendant cette phase, le candidat doit se rendre dans un lieu ou suivre un itinéraire défini par l’examinateur qui ne doit pas intervenir pendant toute la durée de la conduite en autonomie. On comprend donc bien que ce n’est pas le moment de lui poser des questions.
Environ 1 candidat sur 2 devra repasser son permis de conduire après son échec au premier passage.
Il ne faut pas être abattu après cet échec et rester positif. Par exemple, en cas de faute éliminatoire qui a forcé l’examinateur à intervenir, il vaut mieux se dire qu’un accident a été évité plutôt que de mettre en cause l’ensemble de ses acquis.
En cas d’échec sans faute éliminatoire, le candidat doit faire le bilan et apprendre de ses erreurs. Il sera aidé en cela par le bilan précis de sa prestation détaillant tous les points obtenus (transmis par voie postale dans un délai de 2 jours après l’épreuve).
Le candidat aura d’autres possibilités de passer son examen et il doit se concentrer sur cet objectif malgré la déception. Il peut continuer avec son auto-école, s’inscrire en candidat libre ou choisir la conduite supervisée s’il considère qu’il a besoin d’accumuler plus d’expérience de conduite avant de se présenter à nouveau.